L’événement a été à la hauteur du défi lancé : porter le débat sur la place des femmes dans l’économie et la société, au cœur même du monde arabe. La présidente du Women’s Forum, Clara Gaymard, la directrice générale Jacqueline Franjou et leurs équipes ont réalisé à Dubaï, les 23 et 24 février dernier, une performance inconcevable il y a encore quelques années.

 

Le Women’s Forum s’est construit essentiellement grâce aux témoignages de « rôles modèles» féminins évoquant leurs propres parcours et leur vision du monde. Le rôle que les femmes peuvent y tenir est multiple, économiquement, politiquement, et humainement.

L’édition de Dubai, qui constitue une grande première dans la région, élaborée en partenariat avec le Dubai Women Establishment, n’a pas dérogé à la règle et a rencontré un véritable succès. Il a réuni plus de 1500 femmes dubaïotes et plus de 700 femmes venues du monde entier.

Parmi elles, Marianne Franjou, associée d’Altana, a pu rencontrer  et échanger avec des personnalités phares, telles que Christine Lagarde et Valérie Pécresse, Clara Gaymard (anciennement GE), ou encore la présidente de l’Ile Maurice Ameenah Gurib-Fakim, Emma Bonino, ancienne Ministre des Affaires étrangères italienne, Anja Wyden, Chancelière d’Etat de Genève, mais aussi le vice-président de Publicis Olivier Fleurot, ou le vice-président de Sanofi, Robert Sebbag.

Les thèmes abordés par le forum concernaient essentiellement l’innovation sous le slogan « Let’s Innovate » et la qualité des interventions a été très grande. « A l’occasion d’une table ronde sur les villes dans le monde et la notion de « Ville du Monde » à laquelle aspire Paris, j’ai pu discuter avec bons nombres d’expatriées qui apprécient la vie locale, qualifiant même Dubaï de ville « où tout est possible », explique Marianne Franjou. Parmi elles, des femmes entrepreneurs et la directrice de la chambre de commerce française ».

A l’occasion de chacun de ces forums, mais plus particulièrement à Dubaï, dans un espace où la gent masculine est peu présente, les femmes ont une véritable liberté d’expression. Il s’en dégage une énergie incroyable et une solidarité impressionnante. « J’ai notamment fait la connaissance d’une femme palestinienne qui a créé une société de développement des ressources humaines à Ramallah, ajoute Marianne Franjou. Son courage et sa volonté de développer son activité m’ont beaucoup touché. Une femme médecin tunisienne, surveillée de près pour ses prises de position, m’a également fait part des ambitions des jeunes femmes dans son pays, une belle leçon de courage et de détermination.».

En réalité, la génération de femmes de 25 à 35 ans est en train de prendre bon nombre de pouvoirs dans ces pays. Pour ce qui concerne plus spécifiquement Dubaï, elles sont nombreuses au gouvernement et très créatrices de business.

Nous espérons les voir à nos côtés dans les années qui viennent !